Jellysmack, leader mondial de la creators economy, est désormais une licorne grâce à une levée de fonds menée par SoftBank

Jellysmack, leader mondial de la Creator Economy, devient une licorne grâce à une levée de fonds menée par SoftBank
Aujourd’hui, nous sommes ravis de féliciter Jellysmack pour l’annonce de sa nouvelle levée de fonds menée par SoftBank. Ce tour de table est impressionnant à bien des égards, et Jellysmack est désormais valorisée à plus d’un milliard de dollars. Nous sommes également fiers de voir que notre tout premier investissement en club-deal est devenu la première licorne du portefeuille OneRagtime — en seulement quatre ans !
J’ai rencontré les cofondateurs de Jellysmack, Michael Philippe, Robin Sabban et Swann Maizil, il y a des années lors de l’événement LeWeb à Paris. Jean-Marie Messier et moi avons été frappés par la vision incroyable des fondateurs pour ce marché et par le potentiel de disruption grâce aux données et aux algorithmes. Nous avons également été impressionnés par leur capacité à se positionner sur le marché de l’influence au moment où celui-ci explosait, mais surtout par leur talent à créer une dynamique de croissance.
Après plusieurs sessions stratégiques avec Jean-Marie et moi-même, Jellysmack est devenue le premier « club deal » d’investissement de OneRagtime. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, voir ce premier investissement devenir une licorne est extraordinaire — mais surtout, un leader mondial de l’économie des créateurs. Ce fut une ascension fulgurante, accompagnée d’investisseurs de renom tels qu’Eryck Rebbouh, Bruno Kemoun, Boris Golden de Partech et Tony Zappala de Highland Europe.
L’un des plus grands changements sociétaux de la dernière décennie a été l’émergence de la Creator Economy. Alors qu’il y a encore quelques années seuls les artistes, écrivains ou acteurs les plus talentueux pouvaient vivre de leur créativité, les réseaux sociaux et la technologie offrent aujourd’hui de nombreuses opportunités aux créateurs du monde entier pour en faire leur métier.
L’équipe de Jellysmack s’attaque aux plus grands défis du secteur et s’est imposée comme un leader mondial grâce à ses logiciels capables d’identifier et de développer les créateurs de vidéos les plus talentueux grâce à la technologie.
L’un des bouleversements les plus fondamentaux vient de la décentralisation des médias par Internet. Il existe aujourd’hui une infinité de contenus que nous aimons, qui ne dépendent plus des grands médias traditionnels. Beaucoup d’entre eux sont produits, filmés ou écrits par des personnes ordinaires. En parallèle, de nouveaux modes de rémunération ont vu le jour, rendant ce modèle plus accessible et pérenne. Jellysmack optimise, gère et distribue les vidéos de créateurs sur Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok, Twitter et YouTube.
Cette évolution était déjà amorcée, mais la pandémie de COVID-19 l’a accélérée. Elle a changé notre rapport à la technologie : les confinements et la hausse du chômage ont poussé de nombreux créateurs à chercher de nouvelles sources de revenus, tandis que le public cherchait davantage de contenu. Jellysmack place la technologie et la donnée au cœur de son modèle, rendant l’entreprise extrêmement efficace avec des outils propriétaires pour accroître les audiences, générer de nouveaux revenus et maximiser la monétisation.
Bien que Jellysmack soit une entreprise française, elle a réussi à s’imposer aux États-Unis et en Europe. La société accompagne plus de 150 créateurs influents, dont PewDiePie, Brad Mondo et Bailey Sarian. Selon une étude d’EY, le YouTuber Felix Kjellberg, alias PewDiePie, est l’un des plus grands créateurs, gagnant plus de 4 millions de dollars par an en revenus publicitaires et comptant plus de 107 millions d’abonnés sur YouTube.
Les contenus gérés par Jellysmack génèrent plus de 10 milliards de vues mensuelles à travers le monde et atteignent 125 millions d’utilisateurs uniques aux États-Unis, soit près de 45 % des Américains — ce qui en fait la troisième entreprise américaine en nombre de spectateurs mensuels sur les réseaux sociaux selon Tubular Labs.
Il y a cinq ans, avant même le lancement officiel de OneRagtime, Stéphanie et Jean-Marie ont rencontré Ron Fisher de SoftBank à New York. Ils étaient loin d’imaginer que ce géant soutiendrait bientôt leur premier investissement et contribuerait à le transformer en licorne.
Dès le départ, nous savions que les fondateurs étaient exceptionnels et porteurs d’une vision unique. Jellysmack a tracé sa propre voie, est devenue un leader de son industrie et continue de nous impressionner. Un immense bravo à toute l’équipe.
Nous sommes très fiers de faire partie de cette aventure Jellysmack !
— Stéphanie Hospital



